La ville de
Maalé Adoumim est située à 10 minutes de
Jérusalem. Le nom de "Maalé Adoumim" est
dérivé du livre de Yoshoua (chapitre 15, vers 6-18),
dans lequel Maalé Adoumim est décrit comme zone
frontalière entre les tribus de Yehouda et de Binyamin.
Ce nom fait référence à l'itinéraire
menant de la vallée du Jourdain à Jérusalem,
dominé par "des tonalités rougeâtres"
dans ses formations de roche.
Créée par 23 familles pionnières la septième
nuit de Chanukah, 1975, Maale Adoumim obtient en 1991 le titre
de ville.
C'est la première ville juive de Judée-Samarie Samaria
et Gaza. L'esprit et la détermination de ces 23 premières
familles ont préparé le terrain pour les 45000 juifs
qui habitent cette ville aujourd'hui.
En 1979, Avraham Chemla, fait parti de ces centaines
de jeunes juifs français à la recherche de leur
identité juive. Habitant la ville Créteil, il est
séduit par la spontanéité et la joie de vivre
des jeunes hassidim de Loubavitch de sa ville. C'est le "coup
de foudre". Il décide de voyager chez le Rabbi. Profondément
marqué par la personnalité hors du commun du Rabbi,
Avraham trouve enfin ce qu'il cherchait depuis toujours: un judaisme
vivant, dynamique, jeune et engagé. A son retour, Avraham
est un autre homme. Un an plus tard il décide, avec sa
fiancée, de fonder un foyer 'hassidique en Israel. C'est
à Maalé Adoumim que la Providence conduit leurs
pas. A cette époque le Yechouv ne comptait qu'une centaine
de familles: une seule route, quelques maisons, de la boue en
hiver... Les débuts sont difficiles et Avraham, découragé,
écrit au Rabbi. La réponse ne se fait pas attendre:
"Il faut rester et faire de sa maison un Beth 'Habad".
Le Beth 'Habad de Maalé Adoumim venait de naître.
Quelques années plus tard Avraham loue un un grand local
en plein centre de ce qui deviendra plus tard une ville. Il crée
un jardin d'enfant qui, rapidement, est reconnu comme un des meilleurs
de la ville. Aujourd'hui près de 150 enfants le frequentent.
Mais il ya aussi et surtout les campagnes du Rabbi: ce sont des
centaines de mezouzot placées, des milliers de paires de
tefilines mises, des cours chaque semaine, des conférences
lors des grandes dates du calendrier, un "resto du coeur"
avec 70 repas offerts par jour... et surtout les visites dans
les bases militaires limitrophes.
Lorsque l'on demande a Avraham le bilan de ces 25 années
de Chli'hout, la réponse ne se fait pas attendre: "Tout
reste encore à faire!"